Débourrage
de Wild Think


Date : Jeudi 1er juillet 2010
Nom de l'Étape : Le travail en longe.
Résumé :

Aujourd’hui, je décidais d’aller voir Wild Think en fin de soirée. Le temps étant très chaud et lourd, je préférais la faire travailler lorsqu’il ferait un peu plus frais. Une séance de longe était prévue, pour voir ce que la jument donner. Je me dirigea d’un pas actif vers son box, et siffla légèrement, m’appuyant contre la porte.

" C’est moi ma belle ! "

Elle leva la tête, renâcla puis se reconcentra sur son foin, indifférente. Je soupirais, il faudrait beaucoup de patience pour qu’elle me fasse confiance. J’entrais dans le box, et m’approcha d’elle, lui tendant un bout de pain. Elle leva la tête une nouvelle fois, et mangea le bout de pain avec gourmandise. Je sourit, et lui caressa doucement l’encolure. Puis, je lui mit un licol, et l’attacha dans l’allée. Je pris d’abord le bouchon, car elle n’était pas sale. Je sourit, et la brossa activement, m’attardant sur le garrot comme hier. Elle baissa la tête, oreilles bougeant dans tout les sens. Je prit ensuite la brosse douce, et enleva toute la poussière et brossa sa tête. Elle s’ébroua, et m’observa, oreilles pointées vers moi. Je lui caressai le chanfrein, et lui cura les sabots, puis pour finir, je démêlai la crinière et la queue.

" Voila tu est toute propre ! "

Je sourit, et lui mit le caveçon auquel j'y attacha la grande longe. Puis, je mit mes gants, et prit la chambrière, me dirigeant vers le rond de longe. Arriver la bas, je la fit entrer, et l'arrêta au milieu, referma la barrière, et la caressa.

" Aujourd'hui ma belle, pas un travail trop fatiguant, je veux juste voir si tu répond bien au ordres et tes allures ! "

Je savait qu'elle ne comprenait rien, mais elle m'écouter, son regard virer dans le miens. J'agrandis la longe, et leva la chambrière. Se souvenant de son débourrage, elle se mit au pas sur la piste autour de moi, marchant d'un pas vif et souple. Elle ferait sûrement une très bonne jument de dressage, ayant un joli port de tête et de belles allures. Mais nous verrons ça plus tard.

" Au Pas ! "

La jument leva la tête et prit un pas actif et souple le long de la piste. Elle écoutait attentivement ce que je lui disais, sûrement un souvenir de son premier débourrage. Mais le soucis était la. Pas qu’une jument a l’écoute était triste, au contraire, c’était bien, mais je la trouvais trop distante envers moi, comme si de la complicité lui faisait peur. Je la fis bien marcher au pas, tout en cherchant une solution au problème. Puis, je décidai de la passer au trot. Je mis la chambrière au niveau de la croupe, tout en l’encourageant de la voix.

" Trottez ! "

Aussitôt, la jument prit un trot actif et souple. On pouvait voir ses muscles bougeant sous sa peau fine, et son gabarit n’entachait en rien sa beauté naturelle. Je la fis bien trotter au deux mains, jouant avec la longe pour bien la détendre. Peu a peu, le trot se fit plus cadencé et plus vif, son poids du corps se repliant sous elle, et la tête basse montrer qu’elle était totalement détendue. Je souris, et continua de bien la faire trotter, appréciant la magnificence se trouvant devant moi. Je la fis bien trotter au deux mains, souriant. Grâce a la chambrière, je l’invitais à accélérer le trot. Elle le fit sans problème, prenant un trot allonger. Je la fit allonger au deux mains, et remarqua bien vite que c’était a main gauche qu’elle avait plus de faciliter.

" Au Pas, Doucement ! "

Je parlais d’une voix calme et douce. Tournant la tête vers moi, elle passa au pas, un pas beaucoup plus calme au début, signe que de trottez lui avait fait du bien. Mais sa queue fouettant l’air, et ses oreilles bougeant dans tout les sens montraient qu’elle avait envie de galoper. Le temps qu’elle reprenne son souffle, je la laissai marcher au pas. Il faudrait que je fasse des jeux avec elle après le débourrage, pour accroître notre complicité. Après un moment, je décidais de la mettre au galop.

" Trottez ! Galoooooop ! "

Je souris en voyant la jument prendre aussitôt le galop. Elle lâcha un coup de cul joyeux, et accéléra. Je la laissa
galoper vite sur quelques tours, puis doucement, je resserra ma prise sur la longe.

" Doucement ! "

Elle renâcla, et repris un galop moins rapide mais toujours actif. Je l’observais longuement. Sa force se faisait
ressentir dans chacune de ses foulées. Encolure légèrement arqué, oreilles en avant, dos remonté, poids sous son corps, elle était magnifique. Je la fit bien galoper au deux mains, puis l’arrêta, c’était suffisant pour aujourd’hui !

" Doucement, Oh la, Arrêt ! "

Elle s’arrêta, et en profita pour brouter les petites touffes d’herbe autour du rond de longe, je m’approcha, lui
caressa l’encolure, et lui offrit une carotte qu’elle avala goulûment. Je la fis bien marcher pour qu’elle reprenne son souffle, puis sortit du rond de longe. Je l’emmena directement au douche, car avec la chaleur et la sueur cela ne pouvait que lui faire du bien.

" Allez, a la douche "

Cela ne posa pas de problème, elle semblait aimer l’eau. Je l’attacha, et entrepris de lui mouiller tout le corps,
massant bien ses tendons. Elle ne bougeait pas, fermant les yeux, appréciant sûrement cette fraîcheur. Je la lavai avec douceur, tout en la caressant. Elle frotta son chanfrein contre moi, et glissa même son nez dans mon cou. Mon cœur bondit de joie. Jument timide et distante, je sentais qu’un lien se créer entre nous deux. Je passait le couteau de chaleur sur son corps, puis, la détacha, l’emmenant au paddock.

" Tu va te défouler un peu "

J’ouvris la barrière, et la rentra. Je la détacha et l’observa. Elle ne bougea pas. Même pas un coup de cul joyeux. Elle restait immobile, se contentant d’observer les alentours. J’attendis un peu, m’asseyant sur la barrière. Après avoir but et brouter un peu, elle partit subitement au galop, et fit même un jolie petit cabré. Je ris, heureuse de la voir si épanoui. Je la laissa une petite heure dehors, le temps qu’elle sèche et qu’elle se détende, en profitant pour ranger les affaires, puis revint la voir.

" Wild Think, on rentre "

Je sifflai pour attirer son attention. Dés qu’elle me fit, elle trottina vers moi, et s’arrêta a quelque mètres de moi. Je lui tendis un bout de pain, et elle s’avança aussitôt. Qu’elle gourmande celle-la ! Je lui enfila le licol et la rentra au box. Arriver là-bas, je lui cura les sabots et en profita pour les graisser, puis démêla ses crins et la brossa avec le bouchon, lui grattouillant le garrot.

" Allez ma belle, c’est l’heure de manger "

Je lui mit du foin, et la caressa longuement, puis sortit, pensive. Il faudrait des jeux pour raffermir la confiance qu’elle commencer a me donner, et la rendre moins distante avec les hommes, lui montrer que cavalier peut aussi rimer avec complicité et affection et pas seulement avec concours. Je la regarda une dernière fois puis partit.

" A demain ma belle "